29 février 2020 : le virus BisextFeb29 fait exploser les réseaux informatiques professionnels en Europe. Des centaines de milliers de PME font faillite, le chômage à son plus haut historique. Les politiques dans la tourmente.
Profitant de cette rare date, les diaboliques concepteurs de ce virus visant les PME ont réussi à bloquer toute l’économie européenne. En programmant BisextFeb29 pour s’activer le 29 février 2020, ils ont réussi à faire du « 29 02 » une date aussi célèbre dans le monde que le « 11 09 » ou le « 24 12 »…
L’effacement définitif de toutes les données numériques
Ce terrible piège s’est introduit silencieusement et patiemment dans les ordinateurs du monde entier pendant plusieurs années à travers d’anodins e-mails. Il n’a touché que les ordinateurs dont l’adresse IP révélait leur présence dans un des 26 pays européens. Pire encore, il n’a frappé que les ordinateurs dont le mot de passe d’ouverture comportait moins de 8 signes alpha-numériques et n’avait pas été changé depuis plus d’un an. Et, c’est une première très inquiétante, les sytèmes Windows, Apple et Linux ont été indiféremment frappés. Les TPE et PME, beaucoup moins attentives à leurs risques numériques que les grandes entreprises, ont subi de plein fouet cette immense vague de destruction pure et simple de toutes leurs données numériques.
Ce virus n’a, en apparence, pas enrichi ses concepteurs, en l’absence de demande de rançon. Il a tout simplement détruit la mémoire des entreprises, attaquant à la fois les disques durs, les disques de sauvegarde et le cloud. Leurs sites web ont aussi totalement disparu, leur adresse comme rayée du web. C’est une tragédie pour elles, alors que le digital a pris le pas sur tous les canaux de communication classiques.
Un Etat derrière BisextFeb29 ?
Son activation systématique et « systémique », sans retour financier direct, alimente la crainte d’une attaque d’un Etat contre l’Europe à travers son tissu économique. On pense bien sûr à la Russie, à la Corée du Nord, voire à la Chine, bien qu’une telle attaque contre l’économie européenne revienne à scier la branche sur laquelle elle est assise. Pour le moment, les gouvernements et leurs services secrets restent silencieux sur le sujet.
Les PME mal protégées, contrairement aux grandes entreprises et aux administrations
En se retrouvant privées de données, les TPE et PME mal sécurisées ont très vite connu des problèmes de trésorerie insurmontables. Devant la déflagration économique de cette attaque, les banques ont en effet décidé de sécuriser d’abord leurs systèmes informatiques. Soutenir leurs clients n’est pas leur priorité, et cela malgré les appels de tous les gouvernements, Commission européenne en tête.
Ursula von der Leyen et la Banque centrale européenne ont ainsi convoqué d’urgence à Bruxelles tous les banquiers européens pour coordonner un plan de sauvetage des entreprises. Présidente de la BCE, Christine Lagarde a résumé la situation : « Face à ce virus, il faut sauver le soldat PME ! ». Mais que faire pour celles qui ont tout perdu ? De l’argent peut-il suffire à leur redonner une identité numérique ? Et qui pourrait garantir ces prêts d’urgence, qui vont se chiffrer en milliards d’euros ?
Des PME sauvées par Oppens
Dans toute l’Europe, les partis d’opposition s’élèvent contre l’inaction passée des gouvernements dans la recherche d’une meilleure cybersécurisation des PME. Le problème était en effet connu depuis des années. De nombreuses mesures avaient été prises, mais non contraignantes. Elles avaient donc malheureusement trouvé trop peu d’échos parmi les chefs d’entreprises, occupés par d’autres tâches « plus urgentes ». On peut noter a contrario que la plupart des clients de la plate-forme française Oppens ont survécu à BisextFeb29. Lancée à l’automne 2019, elle rappelle gratuitement aux entreprises les règles de base de la cybersécurité. Beaucoup de PME françaises auraient été bien inspirées de faire ses autodiagnostics révélateurs et de suivre ses recommandations…
Un virus encore largement mystérieux et menaçant
Tous les experts en cybersécurité le disent : ce virus « anti-PME » d’un nouveau genre s’est diffusé silencieusement, tel un lent poison. L’absence de la Grande-Bretagne dans les pays visés laisse penser que la diffusion a commencé après le référendum sur le Brexit en 2016, qui annonçait la sortie du pays de l’Union européenne.
Bien qu’il ait été, et soit encore, analysé par les meilleurs cyber-experts, BisextFeb29 n’a sans doute pas encore révélé toute sa structure. Beaucoup craignent des effets ultérieurs, bien que la date à l’origine de son nom soit passée. On a ainsi trouvé le virus ailleurs que chez les PME. Il a infecté les ordinateurs des armées du monde entier, ceux de tous les gouvernements… Mais aussi de presque toutes les banques, les compagnies d’aviation, les compagnies énergétiques, les hôpitaux… S’il n’a pas fait de dégâts dans ces secteurs vitaux très protégés, il reste pour tous une menace à surveiller.
La forte crainte d’un déraillement de l’économie mondiale
Le tissu de TPE PME est en pleine tourmente. Les grandes entreprises et les administrations sont tétanisées. L’impuissance des gouvernements est criante. Les faillites innombrables font repartir le chômage à la hausse. L’Union européenne finit le 1er trimestre 2020 dans une situation catastrophique. Les effets de tout cela vont très rapidement se faire sentir dans toute l’économie mondiale. L’OCDE, le FMI et la BCE ont déjà commencé à réviser leurs perspectives de croissance mondiale.
Les bourses mondiales, et surtout européennes, sont dans l’expectative : à quelques exceptions près, les entreprises cotées n’ont pas souffert du virus, mais la chute de leurs PME clientes ou fournisseurs et la chute attendue de la consommation pèseront forcément sur leur croissance future. On attend donc avec une grande impatience les premières décisions politiques pour juguler la crise. Le Conseil européen extraordinaire de demain sera un premier indicateur de l’unité, ou non, des Européens en faveur de mesures fortes.
Sur cet article
Cet article d’anticipation n’est peut-être pas de la science-fiction. Des virus sont en effet peut-être déjà tapis dans l’ombre des systèmes informatiques, attendant une date, un événement ou un ordre pour s’activer. Par ailleurs, les PME européennes, et en particulier françaises, très mal protégées contre la cybercriminalité, seraient les premières à subir une attaque d’envergure. C’est la raison pour laquelle a été développée la plate-forme de cybersécurité Oppens.fr. Dédiée aux TPE et PME, elle les aide à connaître leur niveau de sécurité et leur donne des conseils gratuits. Elle leur propose aussi une sélection de produits et services de cybersécurité et les accompagne dans leur mise en oeuvre. Alors découvrez vite Oppens avant qu’une catastrophe cybercriminelle ne s’abatte sur votre entreprise !…